Emile LAPOSTE

 

Né en 1929 au quartier Pérou à Sainte-Marie, il s’installe à Bezaudin et  décéde, dans des conditions tragiques, en octobre 1974.  Il a exercé le métier d’ouvrier agricole.

C’est un sinon « le » danseur légendaire de la région samaritaine, particulièrement renommé pour ses grandes performances en kalennda.

« Janmen wè moun dansé kalennda pasé’y : i ka ajounou atè, i ka kwazé dé janb-li, i ka soté, mé apré i toujou ka matjé pa-a. Sété an boug enfernal. Sé li ki montré mwen dansé kalennda.» (Marie-Victoire PERSANI)

 « Dansè internasional, man pa wè moun dansé kalennda pasé’y »  (les frères Rastocle)

Il a fait  partie du groupe « Lévé yo ka » des gens bèlè (principalement de Bezaudin) qui se déplaçait un peu partout  pour jouer le kalennda-bèlè.

 « A Bezaudin, je découvre Emile LAPOSTE : il était très habile en danse et en danmyé ; il était d’une grande culture, d’une grande finesse, c’était un cerveau, un organisateur ; il est au cœur de  « Lévé yo ka » ; une classe formidable ! » (Marc PULVAR)

« Sété an boug djé ; nou té trè pré, nou té ka maché ansanm. » (Félix Casérus)

Il a également fait partie du groupe de martiniquais parti représenter le danmyé au Canada avec Victor JACQUOT (LASARO) en 1974. Là, il fait une impression énorme.  Il se fait même remarquer par le responsable du Ballet national de Guinée qui lui demande de participer à la prestation du ballet, ce qu’il fait avec succès.

En 1975, un an après sa mort, un groupe de militants, autour de Marc PULVAR, organise un mémorial en son honneur au stade Louis Achille. Les anciens de « Lévé yo ka », les gens bèlè sont là. Une délégation guadeloupéenne aussi (avec, entre autres, VÉLO et CARNOT).

 

Komité lézalié de Coordination Lawonn bèlè

                                                                                                                                     Juillet 2010